Et 1 ! Et 2 ! Et 3-0 !

Au terme d’une partie âpre et acharnée, la paire Jo-Wilfried Tsonga/ Richard Gasquet sont venus à bout des  du binôme tchèque  Radek Stepanek et  Tomas Berdych (6-7, 6-4, 7-6, 6-1). Ils apportent ainsi le 3e point qualificatif à la France et propulsent cette dernière en finale. Elle retrouvera, la Suisse ou l’Italie fin novembre.

Gasquet et Tsonga triomphent des Tchèques. (crédit photo rfi)

Gasquet et Tsonga triomphent des Tchèques.
(crédit photo rfi)

On en rêvait ! Ils l’ont fait ! Mais que ce fut dur. Face à la paire double tenante du titre, face au binôme qui n’avait perdu qu’un seul match de officiel de Coupe Davis, (en 2009 ndlr) en seize rencontres, le contraire aurait étonné. La France avait pourtant pris un bon départ en menant 3-0 dans le premier set. Mais Radek Stepanek, 35 printemps, a eu la bonne idée de remettre son pays dans le match. Dans le sillage de l’ex-petit ami de Martina Higgins, les Tchèques remportent le premier set au tie break 7 points à 4.

Ces derniers ont souhaité poursuivre sur cette lancée à l’entame du deuxième set. En effet, ils ont eu 7 balles de break sur le service des Tricolores. Mais ils ne sont pas parvenus à en concrétiser une seule. Et au contraire, c’est finalement Tsonga qui a apporté le premier break de la manche (3-2). Dès lors, la machine française fut de nouveau en marche Porte d’Auteuil grâce à son égalisation un serte partout (6-4).

Bis repetitita à l’entame du troisième acte, mais pas le même final

Surfant sur le gain de la deuxième manche, Tsonga et Gasquet ont pris d’entrée le service adverse. Ils ont mené 3-0, et 4-2, comme lors de la première manche. Mais le statut de double tenant du titre des Tchèques n’est pas usurpé. En effet, ils sont encore revenus sur les talons des Bleus, et les ont même dépassés. Ils ont eu l’opportunité de boucler le set. Mais Tsonga sauvera finalement sa mise en jeu, pour embarquer cette fois-ci leurs opposants dans un nouveau tie-break, remporté 7/5 sur la deuxième balle de set tricolore.

Les Tchèques, et plus particulièrement Stepanek ne se sont pas remis de la perte du troisième acte. Accusant le coup physiquement, claudiquant, jouant des volleys réflexes sans mettre en mouvement dans ses jambes, le trentenaire a craqué et c’est tout l’édifice tchèque qui en est tombé. L’intensité du match est par conséquent redescendue d’un cran. La dernière manche, survolée 6-1 par les Français, ne fut qu’une formalité. La victoire finale tend les bras à cette entente, toute heureuse de rejouer une finale de Coupe Davis. La 17e, précisément. Quatre ans après celle perdue face à la Serbie de Djokovic.  Et de rêver à ce dixième Saladier d’Argent qui se fait tant désirer. Mais pour cela, il faudra attendre novembre.

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